Et d’abord, c’est quoi l’ikigai ?
Pour les japonais, et en particulier pour ceux de l’île d’Okinawa, c’est ce qui nous pousse à nous lever le matin et à être acteur de notre vie. Les caractères japonais de l’Ikigai signifient « vie » et « valoir la peine », c’est « la raison pour laquelle nous nous levons chaque matin », ou « ce qui fait que la vie vaut d’être vécue », ou « notre raison d’être ».
Le Japon, et en particulier l’île d’Okinawa, est réputé pour la longévité de ses habitants. Les études attribuent à cette longévité de nombreux facteurs, dont le mode de vie et l’alimentation, mais aussi au fait que ses habitants ont un Ikigai clair et précis qui donne du sens à leur vie. Voir sur ce sujet Ikigai, par Hector Garcia et Francesc Miralles, ed Pocket évolution).
Ils restent actifs jusqu’à un âge très avancé, et cette activité n’a rien d’un travail au sens où nous en sommes souvent venus à le considérer en France (Faut-il rappeler que le mot travail apparu au XIIème siècle est issu du latin populaire tripaliare, signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium (un instrument formé de trois pieux, auquel on attachait les animaux pour les ferrer, ou les esclaves pour les punir ?). Leur activité est un plaisir..
Marc Winn a créé un diagramme pour représenter l’Ikigai : c’est la rencontre de 4 domaines :
- Ce que j’aime
- Ce pour quoi je suis doué
- Ce dont le monde a besoin
- Ce pour quoi je peux être rémunéré.
Celui qui a identifié l’activité qui remplit ces conditions est au-delà de ce que recommande Confucius : « trouve un travail qui te plaît et tu ne travailleras plus un seul jour de ta vie ». Non seulement il est payé pour faire ce qu’il aime, mais encore cela ne lui demande pas ou peu d’efforts parce qu’il est doué pour cela, et il nourrit le monde.
Si votre activité ne répond pas à un besoin du monde, votre satisfaction est diminuée par un sentiment d’inutilité.
Si vous ne l’aimez pas, votre situation est confortable, mais ce confort s’accompagne d’un sentiment de vide.
Si vous ne pouvez pas gagner votre vie avec, votre plaisir est menacé par la précarité.
Si vous n’êtes pas doué pour l’exercer, votre plaisir sera troublé par le doute et l’incertitude.
Alors, connaissez-vous votre ikigai ? Est-il le moteur de votre vie ?
Si oui, bravo !
Si non, soyez sûr qu’il existe. Il vous reste à le trouver.
Et peut-être qu’une randonnée d’une semaine avec quelques compagnons, un accompagnement individuel et une aventure collective, peut vous aider à le trouver… C’est ce que je vous propose sur cette page
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